Dans le souci de renforcer la bonne gouvernance et la rigueur dans la gestion des entreprises et établissements publics, Patrick Ngulu Mbiobawhul, Administrateur Secrétaire Exécutif de l’Association nationale des établissements publics et entreprises du portefeuille (ANEP), propose un cadre de réflexion en cinq questions fondamentales à l’intention des mandataires publics.
Selon lui, chaque acte de gestion posé par un responsable public devrait être précédé d’un examen approfondi autour de ces cinq interrogations :
- Conformité institutionnelle : l’acte envisagé est-il en phase avec les missions et les objectifs de l’institution ?
- Cadre légal : que prévoit la législation nationale dans le domaine concerné ?
- Intérêt national : quel bénéfice concret la République Démocratique du Congo en tirera-t-elle ?
- Intérêt institutionnel : quel avantage l’entreprise ou l’établissement public retire-t-il de cette décision ?
- Harmonisation stratégique : la décision est-elle cohérente avec les orientations de Son Excellence Monsieur le Président de la République, du Gouvernement, et du Conseil d’administration ?
Pour Patrick Ngulu, ces cinq questions constituent un socle de responsabilité et d’éthique publique, garantissant que toute décision soit non seulement légale et régulière, mais également efficace et porteuse de résultats.
“ En intégrant ce questionnement, le mandataire décideur réunit l’essentiel des préalables qui l’amèneront à agir dans la légalité et la régularité, tout en imprimant l’efficacité dans sa gestion ”, souligne-t-il.
Cette approche, selon l’Administrateur secrétaire exécutif de l’ANEP, s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, SE Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, axée sur la redevabilité, la transparence et la performance au sein du secteur public.
