Le Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER) tire la sonnette d’alarme face à la montée des tensions politiques dans plusieurs provinces de la République Démocratique du Congo. Dans un communiqué publié ce samedi à Kinshasa, le parti exprime sa profonde inquiétude quant à la persistance de crises institutionnelles dans neuf provinces : le Haut-Lomami, le Kasaï-Oriental, le Kongo-Central, le Kwango, le Maï-Ndombe, le Sankuru, le Sud-Kivu, le Sud-Ubangi et la Tshopo.
Selon le professeur Frédéric Adelbert Kinkani, Secrétaire national en charge de la coordination de la communication du CDER, ces conflits répétés entre les assemblées provinciales et les exécutifs locaux freinent le développement et nuisent au bien-être des populations. « Ces tensions compromettent non seulement le développement des provinces, mais également la stabilité politique du pays », a-t-il souligné.
Le CDER rappelle que l’action politique doit avant tout servir le développement économique et social. Toute démarche contraire serait, selon le communiqué, « un non-sens et une trahison des aspirations profondes du peuple congolais ». Le parti invite ainsi les institutions provinciales à renouer avec un fonctionnement régulier et efficace, dans le respect des principes démocratiques et de la bonne gouvernance.
Le communiqué met également en garde contre les dérives liées à la gestion des affaires publiques : « Aucune responsabilité politique ne doit devenir un prétexte pour de mauvaises pratiques dans la gestion de nos provinces ». Le mouvement exhorte les dirigeants, à tous les niveaux, à faire preuve de maturité et de sens du devoir afin de prévenir la « ruine » des entités provinciales.
Enfin, le CDER appelle à une mobilisation collective pour restaurer la confiance entre les institutions et redonner espoir aux citoyens. « Le Congo ne pourra se relever que dans la responsabilité, la transparence et l’unité d’action », conclut le communiqué.
