Crise dans le Kongo-Central : Sentinelle de la République, le CDER rappelle à l’ordre constitutionnel et la défense des valeurs « Ne-Kongo»

Quand l’anarchie politique à Matadi bafoue les valeurs républicaines et l’honneur du Kongo-Central

Le Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER), par la voix de son Secrétaire national en charge de la coordination de la communication, le Prof. Frédéric Adelbert Kinkani, exprime sa profonde indignation face aux incidents violents et aux dérapages survenus au sein de l’Assemblée provinciale du Kongo-Central le 6 octobre 2025.

Cette condamnation, émise sans atermoiements, est un cri d’alarme qui va au-delà de la simple réprimande politique : elle touche à l’essence même des valeurs républicaines et traditionnelles de la province. Le CDER rappelle avec fermeté que de tels agissements n’honorent ni la République, ni le peuple Ne-Kongo, reconnu pour son attachement inébranlable aux valeurs morales, traditionnelles et républicaines.

Le CDER insiste sur un point fondamental : la Constitution de la RDC du 18 février 2006, ainsi que l’ensemble des textes légaux qui en découlent, ont prévu de manière exhaustive les mécanismes nécessaires à la gestion pacifique et institutionnelle de toute crise politique au sein des organes délibérants.

Par conséquent, rien, absolument rien, ne saurait justifier le recours à la violence ou à des comportements qui entachent la mémoire collective et sapent la crédibilité de la classe politique aux yeux des citoyens.

UN PRÉJUDICE IRRÉPARABLE – L’ÉCLIPSE D’UN ACQUIS HISTORIQUE DU PRÉSIDENT FÉLIX-ANTOINE TSHISEKEDI

Le CDER ne se contente pas de dénoncer la violation de l’ordre institutionnel : il alerte également sur le préjudice stratégique et médiatique causé par les troubles de Matadi.

Les événements du 6 octobre 2025 ont entraîné des dégâts humains et matériels inacceptables au niveau provincial. Mais plus encore, ils ont détourné l’attention médiatique nationale d’un événement historique présidé par le Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ce jour-là, les projecteurs auraient dû être braqués sur l’inauguration de l’Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM), dans la province du Kasaï-Oriental : un acte de développement majeur et la concrétisation d’une promesse présidentielle en faveur de l’éducation et de la jeunesse.

Le CDER souligne avec amertume cette ironie : l’anarchie politicienne locale a éclipsé un symbole fort de l’action gouvernementale. Les querelles intestines et les intérêts égoïstes d’une minorité d’élus ont pris le pas sur l’intérêt général, compromettant la valorisation des acquis historiques du mandat présidentiel et privant la nation d’une juste célébration de ses progrès.

APPEL À LA RESPONSABILITÉ – L’IMPÉRATIF DU RETOUR À L’ORDRE INSTITUTIONNEL

Face à l’urgence de restaurer la légalité et la dignité de l’Assemblée provinciale, le CDER lance un appel solennel à la responsabilité de tous les acteurs concernés.

Cet appel s’adresse directement aux élus provinciaux, aux leaders politiques locaux, ainsi qu’aux chefs de partis et regroupements politiques influents au sein de l’Assemblée du Kongo-Central.

L’objectif est clair et non négociable : le retour à l’ordre institutionnel établi.

Le CDER rappelle que, quelle que soit l’intensité des désaccords politiques, la seule boussole des responsables publics doit être l’intérêt de la population du Kongo-Central, et non la soif de pouvoir ou le règlement de comptes.

La résolution des différends doit impérativement s’effectuer à travers les canaux légaux et constitutionnels prévus par la République.

À travers son communiqué rédigé à Kinshasa le 6 octobre 2025, le CDER plaide pour une maturité politique accrue et rappelle que la légitimité d’un élu se mesure à son respect des institutions et à son engagement pour le développement – non dans l’entretien du chaos.

David MUTEBA KADIMA

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