Face aux crises provinciales: le CDER, parti cher à Jean-Lucien Bussa sonne l’alarme nationale

FACE AUX CRISES PROVINCIALES, LE « CDER » EXIGE L’IMPÉRATIF DE L’INTÉRÊT PUBLIC COMME SEULE LOI SUPRÊME

Le Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER), parti cher à Jean-Lucien Bussa Tongba, figure emblématique et inspiratrice dans le paysage politique congolais, a rompu le silence le 1ᵉʳ novembre 2025 avec la publication d’une communication officielle (N°005/SN-COMM) au ton grave et solennel.
Le comité exécutif national a tiré la sonnette d’alarme face à la dégradation spectaculaire de la situation politique dans près d’un tiers du pays, citant nommément neuf provinces : Haut-Lomami, Kasaï-oriental, Kongo-central, Kwango, Maï-Ndombe, Sankuru, Sud-Kivu, Sud-Ubangi et Tshopo.
La nature de la crise y est identifiée comme des tensions et crises politiques multiformes éclatant entre les organes délibérants (Assemblées provinciales) et les exécutifs provinciaux (Gouverneurs).
Le CDER met en exergue l’impact dévastateur de ces querelles intestines, affirmant qu’elles ne manquent pas d’affecter la trajectoire de progrès de nos provinces et le quotidien de notre peuple. Ce constat, qui place le bien-être citoyen au centre de la critique, rappelle aux élites leur responsabilité fondamentale : toute action politique qui s’écarte du développement économique et social et de la prospérité partagée est jugée comme un non-sens et une trahison pure et simple des aspirations profondes du peuple congolais.

L’AUTOROUTE DE LA RUINE – L’AVERTISSEMENT SOLENNEL CONTRE L’ABUS DES PRÉROGATIVES CONSTITUTIONNELLES

Au-delà de la dénonciation des conflits, la communication signée par le Professeur ordinaire Frédéric Adelbert Kinkani, secrétaire national en charge de la Communication, s’attaque à la racine éthique du problème.
Le CDER affirme sa conviction dans le dynamisme démocratique de la RDC et le libre exercice des prérogatives constitutionnelles par les institutions provinciales. Toutefois, cette reconnaissance est assortie d’une condition non négociable : l’usage de ces prérogatives doit être exclusivement commandé par l’impératif de l’intérêt public qui est la loi suprême. Cette déclaration replace la notion de service public au-dessus des jeux de positionnement et des ambitions personnelles. L’avertissement est sévère : le parti met en garde contre la tentation de faire d’une responsabilité politique l’autoroute des mauvaises pratiques dans la gestion de nos provinces.
Il dénonce la menace réelle que ces comportements représentent, les jugeant capables de conduire inéxorablement vers la ruine des entités provinciales.
Le CDER appelle ainsi à une prise de conscience immédiate des élites en place, les sommant de considérer l’incidence globale de leurs actes sur l’équilibre et le destin de la nation tout entière.

LES VŒUX D’UNITÉ ET D’EFFICACITÉ – LA NÉCESSITÉ D’UN FONCTIONNEMENT RÉGULIER POUR LA LÉGITIMITÉ DÉMOCRATIQUE

Face à cette paralysie qui mine la gouvernance de neuf provinces, le CDER en appelle fermement au fonctionnement régulier et efficace des institutions politiques provinciales. L’enjeu est double : il s’agit non seulement de relancer l’action publique et les projets de développement, mais aussi de rétablir la légitimité et la crédibilité des institutions démocratiques aux yeux des citoyens.
Pour le parti de Jean-Lucien Bussa, la démocratie est un outil qui doit se traduire par des résultats concrets pour le peuple.
Ces crises multiformes, souvent alimentées par des luttes d’influence ou des détournements de ressources, créent un climat de défiance et d’immobilisme qui profite aux forces anti-démocratiques.
Le message du CDER est donc une exhortation à la discipline politique et à la cohérence éthique : la seule façon de garantir la prospérité partagée est d’assurer que les organes délibérants et les exécutifs travaillent de concert, avec l’intérêt public comme unique boussole.

David MUTEBA KADIMA

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