BENJAMIN MANANGA MATUNDU, UN PARCOURS EXEMPLAIRE ENTRE DÉVOUEMENT PUBLIC ET STABILITÉ FAMILIALE
Dans le paysage souvent éphémère de l’administration publique, la figure de Benjamin Mananga Matundu émerge comme un témoignage rare de constance et de dévouement. Fort de 26 années de service ininterrompu au sein de la DGRAD, cet homme incarne la colonne vertébrale de l’État congolais, dont le professionnalisme et l’engagement ont récemment pris une dimension nationale et stratégique.
Aussitôt après sa désignation en 2021, en qualité de conseiller administratif et financier, par la ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi, ce sexagénaire discret a été propulsé au cœur de l’une des initiatives les plus prometteuses pour l’avenir économique du pays : le Fonds minier pour les générations futures (FOMIN). Sa participation active à l’implantation de ce fonds vital, couplée à sa présence remarquée au sein de son conseil d’administration, n’est pas le fruit du hasard, mais la reconnaissance d’une expertise affûtée et d’une rigueur qui ont marqué son long parcours.
Loin des projecteurs, Benjamin Mananga Matundu représente ce fonctionnaire modèle dont la loyauté envers la chose publique n’a d’égal que l’assiduité qu’il déploie au sein de sa propre famille.
Son parcours dessine le portrait d’un homme dont l’engagement se manifeste avec une égale intensité dans la sphère professionnelle et personnelle, démontrant qu’une carrière durable au service de l’État peut admirablement coexister avec une vie familiale équilibrée et épanouie.
L’ASCENSION DISCRÈTE D’UN FONCTIONNAIRE ESSENTIEL
Le parcours de Benjamin Mananga Matundu est un cas d’étude fascinant de progression au sein de l’administration publique congolaise.
Avoir passé 26 ans à la DGRAD (Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations) n’est pas anodin ; cela signifie une immersion profonde dans les mécanismes de la fiscalité et de la gestion des recettes de l’État, un domaine où la rigueur et la probité sont des qualités cardinales.
Cette longue période a sans doute permis à Benjamin Mananga Matundu d’acquérir une connaissance pointue des rouages administratifs et une compréhension fine des défis économiques du pays. C’est cette expertise cumulée qui a logiquement conduit à son détachement, en 2021, au cabinet de la ministre des Mines d’antan, Antoinette N’Samba Kalambayi, et ce, à la demande de celle-ci pour y exercer les fonctions de conseiller administratif et financier.
Rappelons que les actes posés par Benjamin Mananga Matundu au conseil d’administration, c’était au nom de l’autorité de tutelle susnommée qui l’avait désigné comme son délégué.
Comme d’aucuns le savent, les Mines, ce secteur vital pour l’économie congolaise et dont les enjeux sont considérables, notamment en termes de gouvernance et de transparence.
Sa participation active à l’opérationalisation et l’implantation du FOMIN, couplée à sa présence remarquée au sein de son conseil d’administration en tant que représentant de la tutelle.
Il a, en l’occurrence, contribué à l’élaboration du cadre réglementaire de cet établissement public qui, depuis sa création en 2019, est resté inopérationnel.
Ce fonds, dont la mission principale est de constituer les richesses matérielles et/ou financières en nature ou en numéraire pour contribuer à la pérennisation de la recherche minière en vue de garantir l’après-mine au profit des générations futures, représente une avancée majeure vers une exploitation plus responsable et plus équitable des ressources naturelles de la RDC.
La présence de M. Matundu au conseil d’administration du FOMIN est la preuve d’une reconnaissance de son savoir-faire et de sa capacité à contribuer à des décisions stratégiques de grande ampleur.
Il ne s’agit plus seulement de collecter des recettes, mais de les investir et de les gérer pour construire un avenir durable, une transition de rôle qui souligne l’évolution de ses responsabilités et l’importance de son apport dans la mise en place d’un mécanisme financier crucial. Son rôle d’architecte silencieux de cette initiative témoigne de l’importance des fonctionnaires de carrière, souvent dans l’ombre, mais dont l’expertise est indispensable à la concrétisation des grandes visions étatiques.
L’EXEMPLE DE BENJAMIN MANANGA MATUNDU, PÈRE ET ÉPOUX DÉVOUÉ
Au-delà de son parcours professionnel exemplaire, le profil de Benjamin Mananga Matundu se distingue par une qualité transversale : l’assiduité.
Ce terme, souvent associé au monde du travail, prend chez lui une dimension plus large, englobant sa vie personnelle et familiale.
Être assidu à son poste de travail pendant plus d’un quart de siècle est déjà une marque de professionnalisme remarquable, témoignant d’une éthique de travail et d’une conscience professionnelle inébranlables.
Cette constance se traduit par une présence fiable, un engagement continu et une capacité à surmonter les défis inhérents à une longue carrière administrative.
Mais là où Benjamin Mananga Matundu offre un modèle plus complet, c’est dans la manière dont cette assiduité se reflète également dans sa vie de famille.
Il est décrit comme étant tout aussi « assidu… en famille en tant que père et époux ». Marié à Dorcas Bambi Kabasele, il est à la tête d’une famille de six enfants, trois filles et trois garçons.
Cette symétrie dans la composition de sa famille ajoute une touche de perfection à l’image d’équilibre qu’il dégage.
Dans une société où les exigences professionnelles peuvent parfois empiéter sur la vie familiale, l’exemple de M. Matundu démontre qu’il est possible de concilier une carrière exigeante au service de l’État avec une présence active et aimante auprès des siens.
Son rôle de sexagénaire, porteur de sagesse et d’expérience, tant dans les sphères publiques que privées, fait de lui une figure inspirante, illustrant comment le dévouement et la constance sont les piliers d’une vie accomplie et équilibrée, au service de la nation et de la cellule familiale.
David MUTEBA KADIMA
