Dans une déclaration officielle rendue publique ce lundi, le Courant des Démocrates Rénovateurs (CDER), par la voix de son Secrétaire National en charge de la Coordination de la Communication, le Professeur Frédéric Adelbert Kinkani M.K., a exprimé sa profonde indignation face aux incidents survenus à l’Assemblée provinciale du Kongo-Central.
Le CDER déplore des actes jugés inacceptables qui, selon lui, ternissent l’image de la République Démocratique du Congo et trahissent les valeurs morales, traditionnelles et républicaines du peuple Ne Kongo.
« Rien, alors rien ne peut justifier le recours à des comportements et agissements qui ne peuvent que charger négativement la mémoire collective », peut-on lire dans la communication n°001/SN-COMM.
Le mouvement politique rappelle que la Constitution du 18 février 2006 ainsi que les lois qui en découlent, prévoient des mécanismes clairs pour la gestion des crises au sein des institutions délibérantes. En ce sens, le recours à la violence ou à des actes de désordre institutionnel ne saurait être toléré.
Les événements du 6 octobre à Matadi, qui ont causé à la fois des dégâts humains et matériels, ont également éclipsé un moment fort pour la nation : l’inauguration par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de l’Université Officielle de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental. Un moment que le CDER qualifie d’historique, mais dont la portée médiatique a été entachée par ces troubles.
Face à cette situation, le CDER lance un appel au calme et au respect de l’ordre institutionnel. Il enjoint les élus provinciaux, les leaders politiques et les chefs des partis représentés au sein de l’Assemblée provinciale du Kongo-Central à faire preuve de responsabilité, dans l’intérêt supérieur de la population.
